Nous proposons simplement un aménagement des conditions de réussite aux épreuves. L’examen ne change pas, les deux épreuves sont passées par tous les candidats, seuls les critères de réussite évoluent.

Pour valider sa licence il faut un minimum de 10/20 à l’épreuve de législation, toute note en dessous de 10/20 est « éliminatoire ». Il est ensuite fait une moyenne avec les points de l’épreuve technique et selon la moyenne des 2 épreuves  on peut obtenir une licence.

Lors des changements de classe, la note obtenue à l’épreuve de législation peut soit être conservée, soit être repassée, la meilleure des 2 notes comptera dans le résultat final.

Principes de validation des résultats :

  • L’obtention de la note minimale de 10/20 à l’épreuve de législation permettrait la délivrance d’une licence débutant, la note de 0/20 à l’épreuve technique est éliminatoire.
  • L’obtention d’une moyenne à l’ensemble des deux épreuves (législation et technique) entre 8/20 et 12/20 permettrait la délivrance d’une nouvelle classe novice reconnue par la CEPT.
  • L’obtention d’une moyenne supérieure à 12/20 permettrait la délivrance de la licence complète HAREC équivalente à la classe unique actuelle en France.

Le minimum de 8/20 de moyenne à l’ensemble des deux épreuves est abordable par des élèves et par les moins jeunes qui ont quitté l’école depuis un certain temps. Le fait de faire la moyenne entre les deux épreuves permet de compenser les éventuelles  faiblesses techniques de candidats non issus de filières scientifiques ou qui ont terminé leurs études depuis un certain temps, par une meilleure note dans l’épreuve de législation

Le minimum de 12/20 pour la licence HAREC permet de rendre un peu plus difficile la licence complète et donc plus conforme aux exigences CEPT.

Si on veut rendre l’examen plus difficile, au lieu de prendre la moyenne des 2 épreuves, on peut uniquement prendre la note de l’épreuve technique et changer les seuils, mais le but de l’évolution des examens radioamateurs c’est de pouvoir accueillir le plus grand nombre et ne pas  désavantager toute une population peu technicienne de parvenir à obtenir une licence.

Ce système ne coûte que très peu à l’administration, le logiciel d’examen n’est pas modifié, c’est uniquement la publication des résultats qui change.  Le gain pour l’état, c’est plus d’examens passés et donc plus de reçus et donc plus de taxes radioamateurs. Ces possibilités nouvelles pour de futurs radioamateurs ne doivent pas nous faire oublier que nous devrons les accueillir dans les radioclubs ou tout simplement sur l’air afin de les accompagner dans leur apprentissage de la radio. Car ce n’est pas parce qu’on à un permis d’émettre que l’on sait trafiquer…

Propositions de droits pour ces nouvelles classes

Ce ne sont que des propositions à discuter avec l’ensemble des radioamateurs et des associations qui les représentent.

Proposition pour la licence débutant

Une partie de ces bandes, avec une puissance limitée. Ces droits pourraient être étendus à la classe 3 actuelle.

  •  28,000-29,700 MHz
  •  50,000-52,000MHz
  • 144-146 MHz
  • 430- 440 MHz

Proposition pour la licence novice CEPT

Uniquement des parties de bandes réservées aux novices. Puissances limitées. Voir avec les autres pays CEPT.

  • 3,5-3,8 MHz
  • 7,000-7,200 MHz
  • 14,000-14,250 MHz
  • 21,000-21,450 MHz
  • 28,000-29,700 MHz
  • 50-52 MHz
  • 144-146 MHz
  • 430- 440 MHz
  • 1240-1300 MHz
  • 2300-2450 MHz

Résultats du sondage fait sur le site de news

95% des internautes interrogés sont favorables à cette réforme. Nous attendons le soutien des autres associations pour porter ce projet à l'administration.